Critique : Urban Chaos Violence Urbaine (PS2)

Urban Chaos : Violence Urbaine est un FPS de Rocksteady sorti en mai 2006 sur PlayStation 2 et Xbox. Oui oui vous avez bien lu Rocksteady qui nous a gratifié en 2009 d'un énorme Batman Arkham Asylum.

Mais Urban Chaos n'a pas grand chose à voir, que ce soit en terme de type de jeu ou de qualité. Ah oui j'oubliais. Ce titre n'est pas à confondre avec le très bon Urban Chaos  (aussi édité par Eidos) sorti sur PS1 et Dreamcast en 2000. Mais il y a tout de même quelques rapprochements notamment au niveau du background.

Alors que le gang des Burners met la ville à feu et à sang, une nouvelle unité spéciale de la Police fait son apparition : Tolérance Zero (T-Zero pour les intimes). Vous incarnez l'un des agents de cette unité, Nick Mason. Votre rôle est d'éradiquer les gangs de la ville, non sans violence. Le déroulement du jeu est toujours le même : la chaîne d'infos Channel 7 News (images filmées) fait ses news habituelles avant d'avoir à chaque fois une info de dernière minute concernant une attaque de gang. Et à chaque fois T-Zero sont sur les lieux (ouah trop fort !).

Une fois dans le jeu, une courte cut-scene montre un peu le niveau et ce qu'il s'y passe avec des mouvements de caméra un peu trop rapides mais cela renforce la dynamique. Car oui on ne peut pas enlever au jeu son action non-stop. Le jeu est classé 18+ par PEGI et ça se voit. Vous avez à votre disposition tout un panel d'armes qui s'étoffera au fil de l'aventure : pistolet, fusil à pompe, fusil d'assaut, plusieurs types de grenades, bombes, machette ou encore tronçonneuse. C'est pas ce qui manque pour tuer du Burner. Mais quelques objets feront l'originalité du jeu. Je pense principalement au bouclier anti-émeute, qui se révèle indispensable pour se protéger de toutes sortes de projectiles et dangers ainsi que pour repousser l'ennemi au corps à corps. On aura aussi à notre disposition un taser pour assommer les ennemis et un masque pour ne pas respirer les fumées.

Un FPS qui change donc un peu des classiques du genre sans non plus bouleverser la formule. On aurait quand même apprécié que les quelques trouvailles soient mieux exploitées. Les deux autres éléments sympa sont la collaboration avec pompiers, flics et secouristes (auxquels on pourra donner des ordres) et les prises d'otage ou il faudra allier protection avec timing et précision. L'effet de ralenti qui suit est particulièrement réussi.

Pour les amateurs de défis il faudra récolter dans chaque niveau les médailles pour ensuite débloquer de nouveaux équipements. On obtient ses médailles en faisant un certain nombre de tirs à la tête, en arrêtant des burners, en trouvant les masques cachés ou arrêtant le chef de gang au lieu de le tuer. Je regrette le fait que l'équipement débloqué soit imposé. J'aurais préféré avoir le choix, en fonction des médailles récoltées, de choisir mon équipement. Bon, perso au début je refaisais les niveaux pour obtenir les médailles mais j'ai ensuite abandonné par manque d'intérêt.

Niveau réalisation il est difficile d'arriver après un certain Black (de Criterion) qui avait impressionné tout le monde par sa qualité technique. Ici on se retrouve devant un jeu tout juste correcte. Certains effets sont sympa mais la modélisation des décors et des personnages n'est pas top.

La bande-son est pour moi mauvaise avec des voix françaises limite risibles et une synchro labiale catastrophique lors des scènes filmées. Les Burners nous sortent parfois des insultes tellement ridicules que ça en devient drôle. Niveau musiques je ne peux pas trop en parler car ça y est je les ai déjà oublié, comme de par hasard !

Conclusion

Urban Chaos : Violence Urbaine est un FPS correcte qui a pour lui quelques originalités malheureusement mal exploitées mais qui bénéficie d'une action pleine qui n'ennuie pas vraiment. Un jeu à faire si vous êtes en mal de FPS violents à outrance et si vous le trouvez pour 10€ ou moins. Pour ma part j'y ai lâché 20€ ce qui me parait maintenant un peu trop mais bon ce qui est fait est fait. Je me suis bien amusé sur le jeu mais il ne me laissera pas de souvenir impérissable.